Queyras 2025
Projet Quariates | Du 18/08/2025 au 24/08/2025 (7 jours)
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fonctionnement clavier
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Intro
J'ai eu mal. Tous les jours un petit peu, parfois beaucoup. Aux pieds, aux jambes, au dos, partout. J'ai été en forme, fatigué, épuisé. J'ai eu faim, j'ai eu chaud, j'ai eu froid. J'ai été trempé de haut en bas. J'ai dormi et parfois pas. Je n'ai presque pas parlé, et ça ne m'a pas manqué. Souvent, c'était beau, et quelques fois pas. J'ai sans doute oublié de sourire, même quand j'étais heureux à l'intérieur. Je suis resté allongé, je n'ai pensé à rien, pas même au temps qui passait. Et, l'espace d'un instant, j'étais là. Tout simplement.
À quoi ça sert de faire ça ? Je ne sais pas.
Mais si en seulement 5 jours on peut être si loin de tout et si proche de soi, si loin de ceux qu'on aime et tellement près à la fois, alors c'est qu'on doit être dans le vrai.
Parcours
Le parcours en image et en chiffres :
- 120 kilomètres
- 7 700 mètres de dénivelé dans un sens et dans l'autre
- 5 étapes
- 17 kilos sur le dos et 3 sur le ventre
- 37h53 de marche
J0 - Queyras in
18/08/2025 | Alpe d'Huez - Bourg d'Oisans - Briançon - Mont-Dauphin - Ceillac
- Le Queyras, c'est pas si loin.
- J'ai opté pour le bus, qui sait m'amener de l'Alpe d'Huez à Ceillac en une journée.
- Pratique.
- Les trajets s'enchaînent sans qu'il y ait grand chose à signaler : Alpe d'Huez-Bourg d'Oisans, Bourg d'Oisans-Briançon, Briançon-Mont Dauphin.
- Là, il y a 4 heures à attendre avec pour seul décor une gare SNCF du fin fond de la France, et des chiottes sans lumière.
- J'ai dit que le bus était pratique, pas que c'était optimisé…
- Et puis, vient la dernière navette pour Ceillac.
- Le camp est vite monté.
- Je laisse quelques affaires propres pour le trajet retour à la réception.
- Je suis dans les starting-blocks…
J1 - Premiers pas
19/08/2025 | Ceillac - Col des Estronques - Saint-Véran - L'Aigue Blanche - Sous le col de Chamoussière
- 6h20 : c'est l'heure.
- Le ciel est clair, légère brise, il fait frais et sec.
- La routine se met en place naturellement.
- Se lever, se changer, manger, plier et se mettre en route.
- Sans préliminaire, direction le col des Estronques, première difficulté du parcours.
- La montée commence tranquillement, à l'ombre.
- La pente est régulière et je suis en forme.
- Je perds des litres d'eau, mais mon rythme est bon.
- La bascule au sommet se fait sans encombre.
- Et je fonce vers Saint-Véran, terme planifié de l'étape.
- Il n'est même pas midi : un peu trop tôt pour s'arrêter.
- Je prends le temps de refaire le plein d'eau et de m'alimenter.
- Le ciel se voile : normalement, je devrais prendre un peu de pluie cet après-midi.
- Après Saint-Véran, c'est plutôt chiant.
- Les kilomètres filent et je commence à fatiguer.
- Je me suis fixé comme objectif de bivouaquer à la chapelle de Clausis.
- Quelques gouttes tombent, mais rien de bien méchant.
- La chapelle est en vue.
- Une dernière pause.
- Tout mon corps me dit de m'arrêter ici, et mon cerveau est bien d'accord…
- … je remets donc mon sac sur le dos, et reprends ma route vers le col de Chamoussière.
- Si quelqu'un a une explication, je suis preneur.
- La fin de l'étape est dure.
- Je n'ai plus rien dans les chaussettes.
- Je finis par trouver un spot quelques centaines de mètres sous le sommet.
- Je me mets au sec et au chaud, et me glisse sous le duvet pour une petite sieste salvatrice.
- Le vent, le cri des marmottes, et la pluie qui se met à tomber pour de vrai.
- Tout va bien !!!
Le profil de l'étape :
- Distance : 22.8 km
- Dénivelés : 1908 D+ / 860 D-
- Durée de l'étape : 7h06
J2 - La rincée de l'année
20/08/2025 | Sous le col de Chamoussière - Col de Chamoussière - Refuge Agnel - Col Vieux - Lac Foréant - Lac Égorgeou - La Monta - Crête de Gilly - Abriès
- Pas tout à fait 6 heures.
- Glagla, il fait froid.
- Tout est trempé : les averses se sont succédées toute la nuit.
- Je ne sais pas si c'est l'intensité de la première étape, l'aligot version XXL qu'il a fallu réussir à digérer ou l'altitude, mais j'ai eu toutes les peines du monde à faire descendre le cardio et à m'endormir.
- Cela n'entame pas mon moral.
- Je plie entre 2 averses, et me mets en route.
- J'ai opté pour une tenue tout GoreTex.
- Bien m'en a pris !
- Je n'ai même pas le temps d'arriver au col, que la pluie est déjà revenue.
- À l'approche du refuge Agnel, je n'ai plus une goutte d'eau à boire.
- La foule au refuge m'incite cependant à passer mon chemin.
- Je trouverai bien une solution plus loin.
- Le col Vieux n'est pas dur, mais assez désagréable.
- Derrière, je ne doute pas que les lacs soient beaux…
- … Mais difficile de les apprécier à leur juste valeur avec ce temps.
- Un randonneur sympa me dépanne quelques centilitres d'eau.
- Largement de quoi patienter jusqu'à La Monta.
- La pluie s'est arrêtée, mais le ciel reste bien chargé.
- Une pause, de l'eau, des barres de céréales, et je m'élance vers la Crête de Gilly.
- Les choses sérieuses commencent.
- La montée est très sèche et serpente au milieu des mélèzes.
- Au débu, ça va.
- Mais, rapidment, ça devient dur.
- Très dur et très long.
- Je n'en vois pas la fin.
- La pluie se remet à tomber fort.
- J'ai faim, j'ai froid, je suis fatigué.
- J'aimerais m'arrêter, mais je ne vois pas bien où.
- Alors, je continue.
- La crête n'est pas si loin, ça va bientôt aller mieux…
- … Tu parles !!!
- Sur la ligne de crête, c'est un avant-goût d'apocalypse qui m'accueille.
- En une fraction de seconde, j'en prends littéralement plein la tronche.
- La pluie me fouette le visage et me trempe de la tête aux pieds.
- Le vent souffle de travers et me fait chanceler.
- Entre le brouillard et l'eau sur mes lunettes, je ne vois quasiment rien.
- Et, évidemment, ça glisse à mort.
- “Il ne faut pas que je reste-là”.
- Presque instantanément, la faim, le froid et la fatigue s'envolent.
- J'accélère pour me sortir de ce mauvais passage.
- Une fois la crête passée, c'est mieux, mais il faut se rendre à l'évidence : ce n'est pas ici que je vais pouvoir bivouaquer.
- Et, de toute façon, vu ce qu'il tombe, ce n'est sûrement pas le moment de monter un camp.
- Je mise sur le fait que la pluie s'arrêtera bien d'ici la fin de journée.
- Désormais, il n'y a que de la descente.
- Alors, je marche.
- Je marche, encore et encore, jusqu'à Abriès.
- Comme un robot que rien ne peut arrêter…
- … Pas même la décharge électrique que je prends en passant le portillon de l'enclos à vache !
- La pluie se fait moins dense, puis s'arrête.
- Le soleil sort.
- Pari gagné.
- Le camping d'Abriès sera mon point de chute.
- Plus de 30 kilomètres dans les pattes…
- … Ça vaut bien une bonne fondue.
Le profil de l'étape :
- Distance : 32.05 km
- Dénivelés : 1479 D+ / 2595 D-
- Durée de l'étape : 9h44
J3 - Malrif
21/08/2025 | Abriès - Cabane des Bertins - Lac du Grand Laus - Col du Malrif - Les Fonts de Cervières
- Au réveil, l'humidité est horrible.
- Non seulement mes chaussures n'ont pas séchées, mais elles sont encore plus trempées que la veille au soir.
- À part ça, il fait beau et frais.
- Je profite d'un sèche cheveux dans les sanitaires pour faire sécher l'intérieur de mes chaussures.
- En quelques minutes, l'affaire est pliée : ce sera plus confortable.
- Petit déjeuner.
- Je roule ma tente trempée et l'accroche au sac : elle aura le temps de sécher au camp ce soir.
- Et me voilà déjà à l'assaut du col du Malrif.
- À la sortie d'Abriès, un premier gros coup de cul le long d'un chemin de croix fait vite prendre de la hauteur.
- Ensuite, ça monte tout doucement jusqu'à la cabane des Bertins.
- Je suis dans ma bulle.
- J'avance en me laissant porter par le rythme hypnotique de la marche.
- Et puis, brusquement, les arbres laissent place aux herbes hautes, et le sentier se cabre sur le flanc de la montagne.
- Les choses sérieuses commencent.
- Très vite, je sens que je n'ai pas les jambes.
- Au-dessus de ma tête, des vautours planent, majestueux.
- Le lac du Grand Laus finit par arriver.
- C'est beau, mais j'en bave.
- Il ne fait pas bien chaud, alors je ne m'arrête pas trop.
- Le dernier mur pour rejoindre le col est dur.
- Mais, comme souvent, l'effort en vaut la peine.
- La vue au sommet est merveilleuse, et me fait vite oublier ce qu'il m'en a coûté d'arriver là.
- Un grand raidillon dans les schistes pour entamer la descente.
- On peut vite déraper…
- Me sachant fatigué, je suis prudent.
- Le reste du chemin se passe sans encombre.
- Arrivé aux Fonts de Cervières, je décide d'en rester là pour aujourd'hui.
- Une étape plus courte ne fera pas de mal.
- Le soleil est bon et chaud.
- J'en profite pour faire sécher ce qui est encore mouillé de la veille, et pour prendre un peu soin de mes pieds, qui en ont besoin.
- En fin d'après-midi, le ciel se voile.
- Je reste allongé dans ma tente.
- Je ne fais rien, en ne pensant à rien.
- Je n'attends même pas que le temps passe.
- Je suis là, tout simplement, et je suis bien.
- 18h43. Les pâtes bolo chauffent.
- MX3 a sorti une version XXL de ses lyoph (pour les grandes faims), et a un peu revu la recette.
- C'est tellement bon que j'en aurais presque mangé ma cuillère !
Le profil de l'étape :
- Distance : 15.71 km
- Dénivelés : 1300 D+ / 791 D-
- Durée de l'étape : 5h26
J4 - Douce nuit
22/08/2025 | Les Fonts de Cervières - Col de Péas - Souliers - Col du Tronchet - Brunissard - Crête de l'Échelle - Sous le col de Furfande
- On ne choisit pas ses voisins.
- Enfin, plus exactement, il arrive qu'eux te choisissent, mais pas toi…
- Un couple de GR-iste d'un certain âge a décidé de monter sa tente à moins d'un mètre de la mienne.
- C'est sûr, il n'y avait pas assez de place autour du refuge pour se mettre plus loin.
- Curieux phénomène, malheureusement très courant en période de vacances, que cette attraction touristico-agglutino-gravitationnelle…
- … Un peu comme sur les plages méditerranéennes : pourquoi profiter d'un peu d'espace pour soi, quand on peut s'entasser les uns sur les autres comme dans le métro ?
- Toujours est-il que mes voisins d'une nuit se sont avérés assez peu discrets.
- 3 petites heures de sommeil plus tard, me voilà en train de plier.
- En fin de nuit, la fraîcheur est tombée.
- L'humidité est maximale, le ciel est clair et sans nuage.
- Initialement, j'avais prévu de faire le tour en 6 jours.
- Mais la pluie m'a fait avancer plus vite que prévu.
- Il me reste environ 50 kilomètres à parcourir : 2 jours suffiront, et je finirai donc mon tour en 5 jours au lieu de 6.
- La montée vers le col de Péas n'est pas bien dure, mais les heures de sommeil manquantes se font durement sentir.
- Après le col, la descente est large et agréable.
- Puis on s'enfonce d'un coup dans la forêt, et la pente se fait plus forte jusqu'à Souliers.
- J'appréhende un peu le col du Tronchet, car je sens que je suis dans le dur.
- Comme prévu, j'en bave sévère.
- Mais ça passe quand même.
- En basculant de l'autre côté du col, on passe des Alpes du Nord aux Alpes du Sud.
- C'est fou…
- Arrivé à Brunissard, je prends le temps d'une bonne pause.
- Je pourrais m'arrêter là, mais j'ai envie d'avancer encore un peu vers le col de Furfande, histoire que la dernière étape soit moins longue.
- Comme toujours, les derniers kilomètres sont durs.
- Je me retrouve en pleine forêt, dans des sentiers raides et étroits.
- C'est le sketch pour trouver un endroit où bivouaquer.
- Je finis enfin par repérer un replat dans une zone dégagée, un peu à l'écart du sentier.
- Ce sera là !
- Au moins, cette nuit, ce ne sont pas les voisins qui me dérangeront…
Le profil de l'étape :
- Distance : 26.1 km
- Dénivelés : 1453 D+ / 1584 D-
- Durée de l'étape : 8h04
J5 - Dernier effort
23/08/2025 | Sous le col de Furfande - Col de Furfande - Les Esponces - Bramousse - Col de Bramousse - Ceillac
- 6h18. Ciel limpide. Tout est calme et humide.
- Plus que 2 cols et environ 25 kilomètres avant la quille.
- J'ai plutôt bien dormi, et j'ai faim.
- Ce matin, c'est boeuf bourguignon aux pâtes.
- En ouvrant le sachet, j'ai quelques doutes…
- À la première bouchée, mes craintes sont confirmées : c'est dégueu.
- Je me force à en prendre une deuxième, car je sais que j'ai besoin d'énergie.
- À la troisième, j'arrête : si je continue, je vais rendre le lyoph au milieu de la montée, c'est obligé…
- Je me rabats sur quelques barres de céréales, et me mets en route.
- Le col de Furfande ne présente aucune difficulté, et passe comme une lettre à la Poste.
- Mes jambes sont bonnes ce matin.
- Après une pause au refuge pour prendre de l'eau, j'entame la descente vertigineuse vers Les Esponces puis le pont de Bramousse, point le plus bas du parcours.
- Il faut ensuite remonter une dernière fois : les 1000 derniers mètres d'ascension.
- Je les craignais en me levant ce matin mais, curieusement, au cinquième de jour de marche, je me sens bien.
- Aujourd'hui, j'ai le bon rythme.
- Ce pas lent et régulier qui t'emmène au bout du monde…
- J'essaie de bien m'alimenter pour que ça dure.
- Je finis tout de même par coincer un kilomètre avant le sommet, mais rien de comparable avec ce que j'ai connu les jours précédents.
- Dernière descente.
- Toujours la plus longue, et celle qui fait le plus mal aux jambes.
- Voilà, Ceillac est en vue !
- Je monte ma tente une dernière fois.
- C'est l'heure de la douche !
Le profil de l'étape :
- Distance : 24.25 km
- Dénivelés : 1633 D+ / 1896 D-
- Durée de l'étape : 7h32
J6 - Queyras out
24/08/2025 | Ceillac - Mont-Dauphin - Briançon - Bourg d'Oisans - Alpe d'Huez
- Finir un jour plus tôt, ça veut dire revenir dimanche au lieu de lundi.
- Et ce n'est pas anodin, car le dimanche, il y a moins de bus.
- J'avais oublié ce détail en demandant à Charlotte de réserver mon billet sur la ligne Briançon-Grenoble, toujours très chargée.
- Résultat des courses : mon bus pour Bourg d'Oisans part à 10h45 de Briançon, mais il n'y a pas de bus pour Briançon avant 11h.
- En temps normal, ça m'aurait contrarié.
- Mais là je suis détendu.
- Après une veine tentative pour trouver un Blablacar, je me suis résolu à faire du stop.
- La nationale est fréquentée, et j'ai 2 heures pour faire 40 kilomètres : ça va le faire.
- Conscient de ce qui m'attend, je saute dans la douche dès le réveil : il faut que je sois présentable pour maximiser mes chances !
- Arrivé à Mont-Dauphin, je me positionne sous le panneau de Stop à proximité de la gare.
- Et, 10 minutes plus tard, un gentil parapentiste gallois me fait grimper à bord.
- Il me laisse à l'Argentière La Bessée.
- Là, je n'ai que 5 minutes à attendre.
- Un saisonnier en retard m'emmène jusqu'à Briançon.
- 9h35 : j'ai même le temps de m'improviser un petit-déjeuner dans la gare en attendant le bus.
- … J'ai terriblement envie d'un ice-tea…
- Tout est bien qui finit bien !









































































